Décidément grâce à Free, de multiples révolutions voient le jour. La dernière en date ? La CFE-CGC d'Orange qui prend la défenss des salariés et du modèle sociale français, en décrochant le #LOLILOL du jour
Diantre, le nouvel opérateur s'est fait un véritable ennemi avec le syndicat CFE-CGC d'Orange. Celui-ci l'accuse entre autre de créer à terme de nombreux chomeurs en France. C'est qu'ils s'y connaissent chez les cadres d'Orange en matière de lutte contre le chômage. Ils ont leur méthode bien à eux de s'assurer que le chiffre du chômage n'explose pas. Plutôt que de foutre à la porte leur employés, ils les poussent à se jetter par la fenêtre. Radical et efficace, il n'y a rien à dire Oô
C'est un festival de blague que nous livre ce syndicat. Il nous explique par exemple que FreeMobile compte se financer grâce aux terminaisons d'appel. Selon lui, puisque FreeMobile pourra facturer 9 cts de plus la terminaison d'appel que les concurrents pendant les six premiers mois.
"Pendant les 6 premiers mois, Free mobile pourra facturer 2,4 centimes d’euro par minute pour la terminaison d’appel, soit 0,9 centimes de plus que ses concurrents (Free comptait sur un tarif plus généreux en sa faveur, de 3,4 centimes d’euros / mn).
Pour une 1 heure de conversation mobile par jour, répartie à 50/50 entre les appels entrants (provenant d’un autre opérateur que Free mobile) et les appels sortants, un abonné Free mobile permettra ainsi à son opérateur de gagner 4,32 € HT par mois (8 heures, soit 480 minutes x 0,9 centimes d’euros), financés par les autres opérateurs, sur décision du régulateur. La prétendue « concurrence libre et non faussée » impose en effet aux opérateurs en place de financer l’installation de leurs concurrents. Cette faveur n’est cependant pas définitive, et la terminaison d’appel progressivement ramenée au tarif commun pourra obliger Free mobile à revoir ses tarifs dans le futur.
Mais si tous les clients passent à Free mobile, le système ne marche plus, et c’est bien pourquoi l’offre Free mobile est limitée à 3 millions de clients."
Se baser sur un rapport à 50/50 est une ineptie intellectuelle, puisque la personne qui paie le moins cher, à tendance à appeller plus. Il serait plus raisonnable de tabler sur un 80/20 (l'exemple de 1h de conversation/jour ne marchant que pour un forfait illimité). Nous avons donc 12 mn(appel entrant facturé par Free) x 2.4 cts/mn - 48mn (appel sortant payé par Free) x (2.4-9) cts/mn = 28.8 cts/min entrant - 72 cts/mn sortant = - 43.2 cts/jour. Quand à la limitation à 3 millions, ce n'est qu'un premier palier que compte franchir Free.
Lorsque le syndicat aborde la condition d'obtention du mobile chez Free Mobile, une certain mauvaise foi. Qualifiant à la fois le crédit de crédit revolving proche de l'usure, mais à taux 0, le syndicat s'insurge contre le prix vendu parfois supérieur au prix constructeur (comme si Orange ne faisait pas aussi de culbute sur le prix des mobiles). Sauf qu'à la différence de d'Orange, le forfait est sans engagement, et donc le client peut changer d'opérateur lorsquy'il le souhaite sans avoir à payer une indemnité forfaitaire lié à son téléphone à l'opérateur. Les téléphones sont vendus désimlocké (on peut donc s'en servir avec d'autres carte sim que celle de Free, et sans surcouche opérateur. L'utilisateur final pourra donc faire ses MAJ constructeurs sans dépendre du bon vouloir de son opérateur. A titre de comparaison, cela fait plus d'un an qu'il n'y a pas eu de MAJ système pour mon HTC Desire chez Orange, ce qui en terme de sécurité de système d'information est une faute grave.
Le Syndicat continu dans la désinformation et la diffamation lorsqu'il prétend que Free compte délocalisé tout son service clientèle à l'étranger
"Free mobile n’a pour le moment que quelques boutiques physiques, visiblement confidentielles car elles ne sont pas présentées sur le site de l’opérateur : l’objectif, c’est de tout traiter par téléphone depuis l’étranger, cela coûte évidemment moins cher."
Il suffit de faire une simple recherche sur un moteur de recherche pour trouver cette page.
Les centre d'appels Free, en région parisienne se trouve à Paris, dans les Haut-de-Seine et le Val-de-Marne, bien loin de l'étranger comme l'évoque la CGC d'Orange. C'est de plus un VRAI centre d'appel et non une entité commerciale chargée de vous vendre tout et n'importe quoi dès que vous avez un problème, contrairement à un autre opérateur de téléphonie mobile coloré. Et si parfois on peut avoir des problèmes avec le centre d'appel Free (ils n'ont pas de procédure de résolution pour systèmes GNU/Linux), il n'en reste pas moins agréables, contrairement à celui d'Orange dont chaque appel passé s'est fini avec une demande à parler au responsable tant les clients sont pris pour des pigeons. (Je n'évoquerai même pas le professionalisme des techniciens de proximité, ce qui m'a vite permis de faire un choix entre Free et Orange pour l'ensemble de mes services)
Le syndicat avance en outre une perte de 10 000 emploi à cause de Free Mobile ? d'où sort-il ce chiffre ? D'autant que la CGC d'Orange insiste sur le fait que cela est fait avec la complicité de l'Elysée, dont on sait combien M. Sarkozy et M. Niel sont proche. (Ce ne serait pas Orange qui a débauché une ancienne ministre de la Culture ?)
Puis le communiqué part en vrille sévère :
"Un lancement offert par le « buzz » média
Le lancement de l’offre Free mobile s’est effectué sans aucune publicité, grâce à un buzz médiatique exceptionnel, relayé par les réseaux sociaux.
L’habileté de Xavier Niel lui a permis de disposer d’un avantage concurrentiel dont aucun de ses concurrents n’a pu bénéficier, les autres opérateurs, et notamment Orange qui figure parmi les premiers annonceurs de France, payant leur publicité dans les médias. Et alors, diront les aficionados de Free, pourquoi payer quand on peut tout avoir à l’œil ? Certes, mais une fois encore, si tout le monde fait comme Free, la presse, déjà bien mal en point, ne pourra plus se financer, et il faudra remplacer les journalistes par des bénévoles."
Dans l'art de mélanger tout et n'importe quoi, le communiqué de pose là.
L'une de raison qui fait que l'offre FreeMobile est si peu chère face à sa concurrence, c'est qu'ils réussissent leur plan de communication, c'est à dire avoir un maximum d'impact pour un coût minimum. Cette campagne mérite même d'être étudié en cours de communication tant elle a été brillante.
Orange a choisi la voie publicitaire, qui coûte cher et qui, ironiquement na pas de véritable impact. Les clients de chez Orange ne le sont pour la plupart que parce que l'entreprise s’appelait avant France Télécom, service public. Au contraire, son fameux sogan "Internet by Orange" a été détourner pour dénoncer le fait que la définition d'Internet par Orange, n'est pas Internet mais un réseau bridé, privateur de liberté.
Mais au final qui paie les plans de communications ratés d'Orange ? Tout simplement ses clients dans leur forfait mobile
En critiquant l'art de Xavier Niel de faire du ramdam, le syndicat de l'opérateur coloré dérape totalement :
"Certains n’ont pas hésité à comparer cette efficacité médiatique avec celle d’Apple et de Steve Jobs. Ce n’est pas mérité : Steve Jobs s’appuyait en effet sur une réelle innovation produit, alors que Xavier Niel s’est contenté de déverser la haine et l’insulte 18 , dans des proportions jamais vues jusqu’ici... sauf peut-être dans la bouche de certains politiques qui font campagne selon les mêmes procédés.
Est-il admissible que les personnels commerciaux des autres opérateurs, qui ne sont pas les décideurs des offres commerciales, se soient fait insulter par les clients, dans les boutiques et au téléphone 19 ? Ce n’est pas le modèle de relation clients que nous défendons !"
Steve Jobs qui s'appuie sur une réelle innovation produit... on sent déjà que le rédacteur de cette tribune est un fin connaisseur High Tech, dont le niveau de compétence doit être à peu près équivalent à celui d'un vendeur de la FNAC.
Une chose est sûre, c'est qu'on ne peut donc pas comparé celui qui n'a fait que rendre sexy les innovations des autres tout en emprisonnant les utilisateurs, et celui qui a véritablement innover dans le domaine de l'Internet, Xavier Niel, avec sa box et son offre triple play maintes fois copiées mais jamais égalée et ce notament par Orange.
Quand à la haine et l'insulte, nombreux sont les cmients d'Orange qui se sentent insultés lorsque, alors qu'ils veulent contacter un support client, tombent sur une entité commerciale qui cherche à tout prix à leur forcer la main à acheter un nouveau service. Traiter à ce point ses clients de vache à lait... Et je passerai sur le fait que je me suis fait personnellement insulté par un technicien sous traitant d'Orange alors que celui-ci n'avait pas fait son travail. Qui prend qui pour des cons ?
Une fois lancée la tribune ne s’arrête plus d'utiliser des arguments les plus nauséabonds :
"Et il est frappant de constater que l’Afrique du Nord ne fait pas partie des destinations en illimité sur les fixes. Pour mieux « pigeonner » une certaine clientèle ?"
Alors là... on frise le point de non retour, la certaine clientàle faisant allusion bien évidement à une clientèle d'origine maghrébine et donc accuse FreeMobile de pratiquer de la discrimination ethnique. Ce n'est pas un Point Godwin mais presque
Et pour finir, le syndicat Orange compare les offre haut Débit pour une denière fois décrédibiliser Free
"On peut également constater que, si le tarif de base de son offre triple play est toujours de 29,99 € par mois, son ARPU (revenu mensuel moyen par client) était de 35 € en juin 2011 (38 € pour la box Révolution) 23 , soit sensiblement le même que celui d’Orange pour les clients triple play en France (35,50 € en juin 2011) 24 .
Free prend donc autant d’argent à ses clients que ses concurrents. Et on peut donc douter de sa promesse de diviser la facture mobile des Français par deux : attendons quelques mois avant de faire les comptes."
Alors premièrement c'est Orange qui s'est aligné sur le prix de Free. Sans Free on paierai toujours 70€/mois le même service. Et puis franchement, comparer la Livebox à la Freebox Révolution ? Visiblement j'ai Orange ils ont un sacré métro de retard question veille technologique, car leur livebox ne peut être comparé pour le moment qu'à la Freebox V5, la Freebox Révolution offrant à l'abonné pour le même prix que la Livebox, une console de jeu, un lecteur Blueray 3D, un serveur NAS de 250Go et, d'après les rumeurs, une FemtoCell.
Bon concluons avec cette indignation du syndicat :
"Surtout beaucoup de valeur(s) détruite(s) !
Malheureusement, l’expérience montre qu’un tel système conduit surtout à une destruction de valeur préjudiciable à l’ensemble de la société.
Comme nous l’avons vu, les opérateurs mobiles, contraints de baisser leurs tarifs s’ils ne veulent pas voir tous leurs clients claquer la porte, seront également contraints de s’aligner sur les autres paramètres : moins de service aux clients, plus de vente directe sur le web, délocalisation des emplois d’assistance par téléphone. Rappelons qu’en dépit des promesses faites lors de l’ouverture du marché des télécommunications, ce secteur en forte croissance a perdu 32 000 emplois en 12 ans 25 . De nouveaux plans de suppression sont d’ores et déjà dans les cartons, simplement, ils ne sortiront qu’après les élections présidentielles.
Alors, oui, les tarifs de la téléphonie mobile baisseront plus rapidement que les seuls gains de productivité technologiques ne l’auraient offert. Mais à quel prix ?
Le consommateur y gagne aujourd’hui. Les salariés ont perdu. Demain les citoyens paieront. Car ce n’est pas Xavier Niel qui financera les allocations chômage, ses nouveaux salariés seront au Maroc. Sans parler des insultes qui ont volé bas, dans les médias et dans les boutiques, créant de la tension entre les personnels de vente et les clients. Est-ce le modèle de société que veulent les Français ? Nous ne le croyons pas."
Alors là je ne peux que m'incliner. Merci cher syndicat CFE-CGC d'Orange de m'avoir ouvert les yeux. Dites moi qui vous êtes que je puisse vous embrasser les pieds en signe de pénitence :
"Contacts :
- Sébastien CROZIER, Président de la CFE-CGC/UNSA de France Télécom-Orange
(06 86 27 32 72) - sebastien.crozier@cfecgc-unsa-ft-orange.org"
Oh mais qui es-tu cher Sébastien ?
Bref, vous l'aurez compris, ce n'est pas le syndicat qui parle mais bien la Direction d'Orange par la voix de celui qui s'est touché la nouille sans apporté de réelle innovation tandis que depuis un an tout le monde savait que Free allait arrivé sur le marché du mobile pour casser la barraque.
Moralité : Orange et Sébastien Crozier prennent vraiment tous les français pour des c...
j'aiiiiime
RépondreSupprimerbon continuation