mardi 18 octobre 2011

Person Of Interest : Le système Echelon New-Yorkais hacké !

Alors non, ce titre racoleur ne veut pas dire que des crypto-terroristes ont réussis à s'infiltrer dans le réseaux Echelon pour prendre le contrôle sur la surveillance électronique de la ville de New-York City. Et non 'Hacker' n'est toujours pas synonyme de piratage informatique. 'Hacker' veut toujours dire "bidouiller, détourner de ton usage premier, améliorer". Et là pour le coup, c'est de l'amélioration du systèmeEchelon New-Yorkais dont il est question... dans une série TV.

Person of Interest, la nouvelle série de J. J. Abrahams (le fameux créateur d'Alias, de Lost ou de Fringe), et de Jonathan Nolan (le frère de Christopher qui a longtemps collaboré avec lui, excusez du peu) met en avant deux protagonistes qui détournent l'usage du système d'écoute Echellon... pour faire le bien.

Suite aux attentats du 11 Septembre 2001, le gouvernement a demandé à M. Harold Finch (Michael Emerson, le machiavélique Benjamin Linus de Lost) de créer un programme de police prédictive afin d'anticiper le risque d'attentat sur le territoire américain. Finch s'est méchamment embourbé et le système s'est mis à prédire toute sorte de crime plannifié, attentat ou autre. Il a donc fallu trier les gros trucs violents du style 'je-t-envoie-valdinguer-deux-zincs-dans-tes-gratte-ciels', des crimes moins importants. Seulement voilà, seule la première liste intéresse les agences, tandis que le reste passe à la trappe.

C'est la que Finch et son acolyte John Reese (Jim 'La Passion du Christ' Caviezel), un ancien agent du gouvernement sur-entraîné pour des missions 'spéciales', hackent le bizness, pour faire les choses biens. Finch grâce à une backdoor dans le système est capable d'avoir une liste de personnes susceptibles d'être impliquées dans un crime, et à Reese d'enquêter pour empêcher le dit-crime de se produire.

Même si la série est intrigante, elle pêche par certaines lacunes. Par exemple, les deux personnages principaux communiquent par téléphone portable, sans prendre de précaution, leur conversation ne semble pas alerter "La Machine" plus que ça. (Enfin en même temps pour Abrahams on entre au Vatican comme dans un moulin). Quand au smartphone, ils sont tellement évolué qu'à côté tous les autres font  office de spyphone (oui oui, il ne faut à Reese que 30s pour synchroniser les deux smartphones et pouvoir vous espionner avec). Dut typique d'Abrahams, du gros bon n'importe quoi mais dont on redemande.

Bref, série à voir plutôt pour le rôle musclé de Caviezel et surtout l’énigmatique Michael Emerson. M'étonnerait quand même qu'elle passe la saison...


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